EAU DE MER
Il y a de l’eau naturel et préparé
L’eau de mer est l’eau salée des mers et des océans.Elle contient des substances dissoutes.
Les sels et ions halogénures,chlorure,alcalins,sodium.
Env. 30 à 40 gr par kg d’eau.
Les éléments contenus sont:
Calcium: 412 mg/l
Alcalanité: 7 dKH
Salinité: 35%
PH: 8.0 à 8.3
Magnésium: 1284 mg/l
Phosphate: 0,005mg:l
Ammoniaque: < 0,1mg/l
Efflorescense
algale:
Algal bloom (engl)
Algenbloei (ned)
Est une augmentation relativement rapide
de concentration de phytoplancton(plancton végétale).
le phaecylis: algue nano
planctoniques marine qui se dévelopent par la photosynthèse
Coloration de l’eau,écume
blanche,odeurs fortes.
Ces blooms se traduisent par
écumes flottantes et odeurs fortes.Env. 10 000 cellules par ml à voir plusieurs
millions de cellules par ml.
Le phyto plancton: le
plancton végétale
Cela bouffe l’oxygène et
forme des zones mortes,
En France cela se nomme:le
vert de mai,la crasse
Le nitrate et le phosphate
augmenté par l’effet de la lumière et la
chaleur du soleil au printemp provôque ce phénomène.
Par électrolyse ont sort de l'oxygène O2 = 500 m3 à l'heure
100 litres d'eau de mer = 20 à 30 litres d'eau douce
10litres d'eau de mer pour 1 litre d'eau douce
La consomation d'eau pour un voyage en mer:
un bâteau de 10 m: consome 10 à 15 l p.p par jour
20m: 20à 25 l
30m: 30 l pp
Phaeocystis
est un genre d'algues nanoplanctoniques marines de la classe des prymnésiophycées.
Ces algues unicellulaires photosynthétiques sont des eucaryotes présents dans les océans ouverts du monde, également trouvés sous et dans la banquise (Phaeocystis antarctica).
Quand elles passent d'un mode de vie solitaire à une vie coloniale, elles peuvent être à l'origine de blooms planctoniques très importants qui se manifestent notamment en mer du Nord, en Manche/mer du Nord, particulièrement dans le Pas de Calais et en Belgique, aux Pays-Bas, mais également périodiquement jusqu'en zone paléarctique ou en Australie
Ces blooms se traduisent par l'apparition de colonies flottantes formant un épais mucilage[7] dans l'eau. Ce mucilage est constitué de micro-structures faites de centaines de cellules noyées dans une matrice de gel de polysaccharide. Il peut gêner la pêche et forme parfois sur les plages et les laisses de mer une épaisse couche d'écume (de couleur blanc-gris à brunâtre ou blanc jaunâtre, de quelques millimètres à quelques dizaines de cm, voire à un mètre de hauteur).
Les Phaeocystis jouent un rôle majeur dans les cycles mondiaux du carbone et de soufre et dans les cycles biogéochimiques planétaires en séquestrant efficacement de grandes quantités de CO2 sur de grandes zones géographiques.
Lors des proliférations elles sont aussi un gros émetteur de 3-diméthylsulphoniopropionate (DMSP), le précurseur du sulfure de diméthyle (DMS), émis biogéniquement dans l'atmosphère à raison d'environ
1,5x10 grammes de soufre par an, ce qui lui donne un rôle majeur dans le cycle global du soufre, lequel permet la nucléation des gouttes d'eau et la formation d'une grande partie des nuages qui contribuent à la régulation climatique et aux pluies.
Le cycle de vie et le régime de croissance des algues de ce genre sont encore mal compris.
Selon l'étude faite par l'IFREMER en 2004, bien que les pêcheurs s'y soient habitués et le considèrent comme d'origine naturelle, il s'agit d'un phénomène plus important qu'autrefois, mais qui a déjà été observé en Angleterre en 1923 sur l'estuaire de la Tamise.
Il ne semble pas y avoir eu d'observations antérieures relatées par les naturalistes ou chroniqueurs des époques précédentes.
Les pêcheurs de la Manche occidentale française nomment ces blooms « vert de mai », « crasse » (synonyme d'écume) ou parlent du « gluant » ou du « limon ».
Côté anglais les pêcheurs parlent de tobacco juice ou de baccy juice ou de fisherman's signs ou encore de foul water ou de stinking water.
Ce genre regroupe des espèces d'abord décrites par le biologiste Kornmann en 1955, caractérisées par un cycle de vie polymorphique et complexe.
Il est observé dans le milieu naturel sous diverses formes dont :
- cellules solitaires en
suspension dans l'eau. Dans ce cas les cellules mesurent de 3 et 8 micromètres et on en trouve de deux formes : flagellées et
mobiles ou non-flagellées et se laissant porter par le courant.
Cette forme semble plus fréquente dans les zones marines oligotrophes (Atlantique, Pacifique et Méditerranée) - colonies de cellules non
flagellées à l'aspect gélatineux car protégées par un mucus. Chaque élément colonial mesure de quelques
micromètres à quelques millimètres.
Cette forme semble caractéristique des zones eutrophes et rare dans les zones où la colonne d’eau est stratifiée en permanence[10]. In vitro, la forme coloniale s'avère aussi la plus compétitive dans les eaux riches en nutriments (eutrophes)[11].
Écume formée par Phaeocystis globosa
Le public connaît surtout ces espèces par l'écume de couleur blanc-crème couvrant l'eau ou déposée sur les plages et rochers du littoral par la marée) descendante. Cette écume peut devenir nauséabonde quand elle est épaisse (elle a pu atteindre voire dépasser 2 mètres là où le vent et le courant l'accumule). Elle est formée à partir du mucus algal lors des blooms planctoniques qui sont modifiés par une mer très agitée. Ces blooms sont de plus en plus communs de mars à juin sur les littoraux eutrophisés (notamment en Manche-Est/mer du Nord). Dans ces cas, l'espèce en cause est généralement Phaeocystis pouchetii.
C'est le seul phytoplancton marin connu pour être capable de brutalement devenir l'espèce dominante de tout un écosystème.
Ces algues sont bien connues pour leur efflorescence algale spectaculaire (dite aussi le "bloom") à la surface de la mer au printemps, favorisée par un excès de nitrates et/ou phosphates dans l'eau.
Elle peut être responsable de changements brutaux et importants dans la structure et le fonctionnement des réseaux trophiques (planctonique et benthique), avec des conséquences en matière de biogéochimie.
En Manche orientale, où cette espèce a des caractéristiques invasives, elle est – par ses pullulations printanières – susceptible de poser des problèmes écologiques mais aussi économiques (pour la pêche et la conchyliculture), ce qui a justifié le déclenchement par l'IFREMER et l'ULCO d'une étude spécifique de 2002 à 2006, dans le cadre du PNEC (Programme national d’environnement côtier) intitulé « Déterminisme du bloom de Phaeocystis et ses conséquences sur l’écosystème Manche orientale-Sud Mer du Nord », de la frontière franco-belge au littoral du Pays de Caux.
Phaeocystis est un genre eurytherme et ubiquiste qui a colonisé une grande partie de la planète.
Diverses espèces de ce genre sont fréquemment observées (avec des blooms printaniers) sur les côtes de la mer du Nord (Belgique, Pays-Bas, Allemagne).
Divers auteurs en ont trouvées jusqu'aux mers polaires, en Arctique (mer de Barents, mer du Groenland, mer de Béring) comme au sud dans l'Antarctique(mer de Ross, mer de Weddell). On l'a également trouvé en plein Atlantique et dans le Pacifique, et sur les côtes de Floride et d'Australie, comme dans le golfe Arabo-Persique.
Ce sont des espèces qui sont aussi susceptibles d'être transportées à grande distance dans les ballasts de navires marchands.
En zone froide, les espèces dominantes sont :
- Phaeocystis pouchetii en Arctique ;
- Phaeocystis antarctica en Antarctique.
En zone tempérée, les espèces dominantes seraient[24] :
- Phaeocystis globosa en Atlantique Nord-Est (mer du Nord) ;
- Phaeocystis pouchetii en Atlantique Nord-Ouest.
Des abondances importantes peuvent être mesurées lors des blooms (plus de 1 000 cellules/litre d'eau de mer, avec un record de plus de 37 106 cellules/litre en baie de Somme début avril, sur le littoral picard et du Nord-Pas-de-Calais Ifremer a par exemple détecté des Phaeocystis abondants sur le littoral boulonnais et picard en mars et mai 2003, et du mois de mars à celui de juin 2003 dans le Dunkerquois.
Les causes des pullulations
Les pullulations printanières semblent multiples, mais surtout dépendre de la quantité et proportion de nutriments :
- Lancelot et ses collègues – en 1987 – puis Riegman et son équipe[27] ont estimé que l'eutrophisation des littoraux (par apports de nitrates et phosphates terrigène, via rivières, fleuves et précipitations) étaient la cause probable de blooms de Phaeocystis .
- Cinq ans plus tard, Riegman et al. – en 1992 – précisaient le mécanisme : ce sont des changements de proportions entre nutriments, et non seulement leur excès qui favoriserait ces blooms. Des conditions de température, salinité, et selon Peperzak en 1993 un apport important d’eau douce (pluies de printemps, fonte de neige) seraient également déterminantes pour qu'un bloom apparaissent, mais ce ne sont pas les facteurs principaux selon Lancelot et Verity, Lancelot estimant (1987, 1995) que certaines conditions météorologiques (vents/marées) favoriseraient l'agrégation de colonies enrobées de mucus. Ce mucus pouvant jouer le rôle de réservoir énergétique et de phosphore la nuit (quand la photosynthèse ne peut être activée et le jour si le phosphore dissous dans l'eau est épuisé).
- En 1998, aux Pays-Bas, une autre équipe identifie un lien avec une chute du taux de silice (silicates) en solution.
- La redéposition des déchets du bloom après ce dernier a aussi des impacts sur l'écosystème, dont en matière de nitrification.
Fin des pullulations
Le bloom prend généralement fin aussi « brutalement » qu'il est apparu. Ce mécanisme semble avoir plusieurs explications :
- les conditions nécessaires à la vie coloniale ont disparu (et/ou une ressource alimentaire a été épuisée) ;
- les colonies sont consommées et/ou concurrencées par des microorganismes auto- et hétérotrophes (virus, mésozooplancton, diatomées, ciliés, dinoflagellés, nanoflagellés hétérotrophes et microbes divers qui ont eu le temps de se développer aux dépens du bloom) ;
- une partie des organismes poussée par le vent s'est échouée à chaque marée ;
- l'expansion des colonies est freinée par l'accumulation de débris inorganiques qui dégradent leur structure mucilagineuse.
- l'agitation de l'eau a diminué et/ou la colonisation du mucus et des Phaeocystis par des microbes augmente le poids de certains éléments de la colonie, les entraînant vers le fond (sédimentation).
- cause « interne », liée à une déstructuration chimique du mucus par les microbes qui s'y développent et/ou par des déchets du métabolisme et catabolisme de la colonie hors période de photosynthèse[
Marée orange
Phénomène le phyto plancton orange à rouge vif (litoral Breton Juillet 2018) nappes d'eau colorées confirmer par l'ifremer
Phytoplancton: noctiluca scintillans
Ce n'est pas une pollution
une
marée orange est apparue sur
les côtes du Sud-Finistère et du Morbihan. Les analyses effectuées par la
station Ifremer (Institut
français de recherche pour l’exploitation de la mer) de Concarneau révèlent
qu’il s’agit d’un micro-organisme naturellement présent dans l’eau et aux
propriétés étonnantes, le Noctiluca scintillans. Nicolas Chomérat, chercheur en
biologie marine, et Claude Le Bec, responsable de la station Ifremer de
Concarneau, font le point.
Il s’agit d’un micro-organisme vivant, le
phytoplancton Noctiluca
scintillans. Il est naturellement présent sur les côtes bretonnes. C’est
la prolifération de cette espèce qui explique la coloration de l’eau. Elle
devient orange tout simplement parce que ce microplancton mange d’autres algues
qui lui donnent cette teinte.
le 8 et 9 juillet 2018: Toutes les conditions étaient réunies
pour: Il y avait beaucoup de lumière
et l’eau était très chaude. Sur le rivage, là où le phénomène a été observé, la
température de l‘eau devait être supérieure à 25° .
Et le
dernier élément, c’est l’apport de sels nutritifs par les courants, qui
participe à la prolifération de l’espèce. Si vous observez bien, ces derniers
temps le vent se lève quand le soleil se couche. Cet organisme est un
prédateur, pour proliférer il doit manger. C’est pour ça que le phénomène est
apparu en fin d’après-midi samedi dernier.
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