L’Islam la religion et sa
politique
religion
Abrahamique: designe les religions monothéistes(un dieu) né sous Abraham
soit le Judaïsme,le christianisme et l'Islam
révélée à Mahomet, considéré
par les adhérents de l'islam comme le dernier prophète de Dieu au VIIe siècle en Arabie.
L'islam a pour fondement et enseignement
principal
le tawhid
(monothéisme, unicité), c'est-à-dire qu'elle revendique le monothéisme le plus
épuré où le culte est voué exclusivement à Dieu.
La religion
musulmane se veut une révélation en langue arabe de la
religion originelle d'Adam, de Noé, et de tous les prophètes
parmi lesquels elle place aussi Jésus.
Ainsi, elle
se présente comme un retour à la religion d'Abraham (appelé, en arabe, Ibrahim par les
musulmans) du point de vue de la
croyance, le Coran le définissant comme étant la voie d'Ibrahim "millata
Ibrahim", c'est-à-dire une soumission exclusive à Allah.
Le Coran
reconnaît l'origine divine de l'ensemble des livres sacrés du judaïsme et du
christianisme, tout en considérant
qu'ils sont, dans leurs écritures actuelles, le résultat d'une falsification
partielle :
la Tawrat "le Pentateuque ou la Torah", le Zabur de David et Salomon (identifié au Livre des Psaumes) et l'Injil
(l'Évangile).
Outre le
Coran, la majorité des musulmans se réfère à des transmissions de paroles,
actes et approbations de Mahomet,
Cependant, les différentes branches de l'islam
ne s'accordent pas sur les compilations de hadiths à retenir comme
authentiques. Le Coran et les hadiths dits « recevables » sont deux des quatre
sources de
l'unanimité (ijma’s) et l'analogie (qiyas).
l'islam comprend 1,57 milliard de fidèles,
appelés
« musulmans », ce qui en fait la
seconde communauté religieuse du monde par le nombre de fidèles,
C’est,
chronologiquement parlant, le troisième grand courant monothéiste de la famille
des religions abrahamiques, après le judaïsme et le christianisme avec lesquels il possède un certain nombre
d'éléments communs.
L’islam se
répartit en plusieurs courants, notamment
le chiisme rencontré principalement en Irak et en Iran. Ces deux courants se combattent depuis leur origine.
La religion
musulmane a été désignée autrefois en français par le mot islamisme
(comme judaïsme, christianisme, bouddhisme, animisme, etc).
Mais ce terme
tend à être remplacé par celui d'« islam », le mot « islamisme » s'étant
spécialisé pour désigner les courants politiques radicaux ou non du revivalisme
musulman.
Le mot Islam, qui peut alors porter une
majuscule, a toutefois aussi en français un sens différent : il désigne,
au-delà de la religion proprement dite avec sa foi et son culte, une puissance
politique et un mouvement de civilisation général.
est le livre sacré de l'islam. Sa
tradition le présente comme le premier ouvrage rédigé en langue arabe claire,
affirmation dépendante de la notion d'inimitabilité du Coran.
Le Coran
regrouperait les paroles que Dieu aurait révélées au prophète et messager
de l'islam Mahomet محمد, Muḥammad par
Cette
révélation s'étendrait sur une période de vingt-trois ans. Le Coran est parfois
appelé simplement al-kitâb (le livre) ou adh-dhikr (le rappel).
Il
constituerait une des deux parts de la révélation à Mahomet, l'autre part étant
constituée des hadiths dits prophétiques. Les musulmans le
considèrent comme une manifestation d'un attribut divin, le kalâm (la parole), qui
représenterait la capacité de Dieu (Allah en langue arabe) à transmettre à ses
prophètes certaines informations relatives au Tawhid,
proclamation
de l'unicité divine et message central du Coran, au bien et au mal, à la vie et
à la mort, au paradis et à l'enfer, ainsi qu'aux lois fixant les limites entre
le licite et l'illicite.
En ce sens,
il est, pour les musulmans, l'expression incréée de cet attribut d'Allah adressée à l'intention de toute l'humanité, c'est-à-dire détenteur d'une
vocation universelle, tout comme Jésus-Christ qui est
considéré comme le Logos (le Verbe, la Parole de Dieu) dans la Bible (l'Ancien et le Nouveau Testament).
La Kaaba, située à La Mecque en Arabie Saoudite, est le centre de l'Islam. Les musulmans du monde entier viennent y prier
Elle peut être faite à
n'importe quel endroit propre, bien que pour les hommes, accomplir en groupe à
la mosquée les cinq prières canoniques est fortement
recommandé ou obligatoire, notamment pour les prières du vendredi (la plus
importante de la semaine) et pour les deux fêtes (Aïd al-Kebir et Aïd al-Fitr). Elle doit s'accomplir en état de pureté, après
que l'orant a au préalable fait ses ablutions.
La salât n'est devenue une
obligation cultuelle qu'après l'Ascension du Prophète de l'islam au Ciel (Mi'raj), que la tradition situe en l'an 2
avant l'Hégire, vers l'an 620 de notre ère.
Il représente 85 à 90% des musulmans .
Il est
parfois apparenté à une vision orthodoxe de l'islam.
Ce qui
distingue les courants de l'islam est principalement
l'interprétation de la religion tandis qu'ils peuvent se référer aux mêmes
sources utilisées pour écrire le droit musulman.
Les sunnites s'accordent sur quatre
sources de référence principales : le Coran: livre révélé au prophète de
l'islam Mahomet,
la sunna: qui sont les cas non directement
évoqués dans le Coran,
le consensus des jurisconsultes musulmans et
la déduction juridique Qiyas.
Le sunnisme possède plusieurs écoles juridiques
madhhab:
ayant toutes
les mêmes croyances. Les quatre principales écoles étant le hanafisme, le malékisme, le chaféisme et le hanbalisme.
Chaque
courant se réclame plus ou moins d'une école.
Le mot
sunnite est basé sur le mot "sunna" qui
représente donc la ligne de conduite de Mahomet. Ses actes ont donc valeur de loi et sont tous
compilés en différents récits appelés "hadith" dont
les principaux recueils sont le Sahih al-Bukhari et le Sahih Muslim, considérés comme quasiment authentique ou
totalement par l'ensemble des musulmans sunnites4.
Constituant
une des trois grandes divisions de l'islam, les sunnites sont désignés en arabe
comme les hommes de la "sunna" et de
la communauté (ahl al-sunna wa'l-djama‘a). On les nomme aussi simplement ahl
al-Kitab : hommes du Livre (le "Coran"), ou
ahl al-djama‘a, ou ahl al-idjtima‘ (= idjma‘) : hommes du consensus (cf. Henri
Laoust, Les Schismes dans l'Islam).
on les
appelle parfois "musulmans
orthodoxes". Mais la notion d'orthodoxie convient mal ici, car l'islam ne
connaît aucun magistère capable de définir une telle norme.
Le chiisme ou chî`isme, constitue l'une des trois principales
branches de l’islam avec le sunnisme et le kharidjisme ; il regroupe environ 10 à 15
% des musulmans, dont 90 % d'Iraniens. Les chiites sont souvent appelés
péjorativement râfidhites dans les textes du Moyen Âge.
Les figures
importantes du chiisme imamite (majoritaire) sont les différents auteurs de
référence tels que Al-Kouleini, Al-Majlissi, et plus récemment, Al-Khu'i, Ali al-Sistani, Khomeini, etc.
Le critère de l'"idjma", auquel
les penseurs "sunnites" ont
parfois recours pour définir leur système,
n'est qu'une règle idéale que
chacun invoque et applique à sa manière.
Il y a, en fait, divergence sur l'idée qu'on
se forme et sur la réalité qu'on lui confère : s'agit-il du consensus de la
communauté tout entière, des docteurs des grandes métropoles (amsar), ou
simplement
En outre, ce consensus, quel qu'il soit, ne
dispose d'aucun organe défini pour s'exprimer et s'imposer : l'islam n'a ni
"pape", ni "synode", ni
"concile". Tout ce qu'on peut dire, c'est que le
sunnisme, pris dans son ensemble, correspond à un islam majoritaire, bien qu'il
admette dans la réalité une grande variété d'opinions qui s'opposent sur des
questions, parfois importantes, de "théologie" ou de
droit, sans qu'il en résulte des divisions irréductibles dans la communauté.
Ces divergences donnent lieu, entre savants, à des querelles d'écoles qui se
condamnent les unes les autres sans s'excommunier, car dénoncer un homme comme
infidèle (takfir) est un acte si grave qu'il rend licite sa mise à mort. À la
différence des kharidjites, les sunnites ont été en général très prudents dans
l'emploi de cette arme et ils s'en font gloire.
Géographiquement, les sunnites
sont répandus en Afrique du Nord, en Libye et en Égypte, en Arabie Saoudite, en
Syrie et en Iraq, au Pakistan, en Indonésie, en Afrique noire ; on les trouve
tantôt seuls, tantôt mêlés à des minorités kharidjites (Afrique du Nord) ou
shiites (Liban, Syrie, ‘Iraq, Inde) ; tantôt attachés à un
islam qui se veut "arabe" (Coran
arabe, Prophète arabe), tantôt à un islam plus ou moins altéré par
l'intégration de croyances et de coutumes anciennes chez les peuples islamisés.
Reacties
Een reactie posten