Passage du Nord-Est
Le passage du Nord-Est,
aussi désormais appelé route maritime du nord, est une voie maritime qui
permet de relier l'océan Atlantique à l'océan Pacifique en longeant la côte nord de la Sibérie.
Il emprunte le cap Nord, le détroit de Kara, le cap Tcheliouskine et aboutit au détroit de Béring, la plupart de son
trajet s'effectuant dans les mers arctiques.
Il n'est navigable qu'en été.
Mais des chenaux de navigation sont ouverts par de puissants brise-glace nucléaires russes pour étendre au maximum la
période de navigation sur cette voie stratégique.
Le plus court chemin de
l'europe vers l'asie
depuis 1648: navigateur Cosaque Simon Dejnev identifie et franchi le détroit de Béring.
Uniquement naviguable en été:
garder ouvert par de gigantesques brises glaces nucléaires Soviétique (Russe)
Juillet
1879: premier passage
le baron Finlandais Adolf Erik Nordenskiöld
Longeant les côtes de la
Siberie
40 ans après par Roald
Amundsen 1918-1920 et pionier du
passage du nord ouest 1903-1906 en
premier atteint le pôle sud en decembre 1911.
apparition de la radio telegraphie bateaux a vapeur les brises glace
rendirent le passage
exploitable
1935: première exploitation
commerciale
1932: un organisme créer "la direction générale de la route
maritime du nord"
2011: le passage se fait en 3 semaines au lieu de 48 jours
Les brises glace sont situés a
Mourmansk. 6 brises glaces nucléaires
Le réchauffement
climatique: mieux que le passage du nord
ouest( Canadiens)
Rotterdam - Tokyo: 14 100 km par le passage du NE et 15900 km
par le passage du nord ouest 21 100
par Suez canal 7000 km de plus
23 300 km par panama
Le passage
du Nord-Ouest
est le passage maritime nord
qui relie l'océan Atlantique à l'océan Pacifique en passant entre les îles
arctiques du grand Nord Canadien.
Les diverses îles de l'arctique canadien sont
séparées les unes des autres et du continent canadien par une série de chenaux,
plus ou moins profonds, collectivement appelés passage du Nord-Ouest.
Ce passage n'est praticable que durant le
court été arctique car pris par les glaces le reste de l'année.
Durant près de 300 ans, plusieurs explorateurs vont
chercher ce passage au prix de pertes humaines et de naufrages, mais qui
permirent de connaître les îles arctiques.
La souveraineté sur ces eaux
est contestée. Le gouvernement canadien considère ce passage comme étant dans
les eaux intérieures du Canada, ce que certains pays comme les États-Unis
contestent, considérant ce passage comme un détroit international avec libre
passage.
L'avantage du
passage du Nord-Ouest :
New York-Tokyo par le canal de
Panama : 18 200 km,
par le passage
du Nord-Ouest : 14 000 km.
En 2007 le passage
du Nord-Ouest est devenu temporairement praticable, ce qui pose des problèmes
au Canada qui doit affirmer sa souveraineté sur ses îles du nord. C'est
également un important enjeu économique puisque le passage du Nord-Ouest
raccourcit de 4 000 km le trajet maritime actuel entre l'Europe et
l'Extrême-Orient qui emprunte le canal de Suez. Par exemple, le trajet
maritime Rotterdam-Tokyo est long de 15 900 km par le passage du Nord-Ouest, 14
100 km par le passage du Nord-Est, 21 100 km
par le canal de Suez, 23 300 km par le canal de Panama.
En 1969, les
États-Unis, préoccupés par l'évacuation du pétrole récemment découvert en
Alaska (mer de Beaufort), décidèrent de tester le Passage du Nord-Ouest en
envoyant symboliquement le superpétrolier
"Manhattan" forcer les détroits. Ce fut une réussite maritime
et la reprise d'un contentieux avec le Canada qui considère le Passage comme
faisant partie de ses eaux intérieures (voir superpétrolier
"Manhattan").
Au milieu des
années 1980, le USCGC Polar Sea,
un brise-glace des Gardes côtes américains, recréait
l'incident diplomatique. Faute de moyens pour l'intercepter, le premier
ministre canadien Brian Mulroney avait alors été forcé de lui
donner symboliquement la permission. Ceci avait mené à l'annonce sans lendemain
de la création d'une flotte de brise-glaces plus performants pour la Garde côtière
canadienne afin de patrouiller le Passage. En 1987 le Canada
envisageait même l'acquisition de sous-marins nucléaires (Classe "Améthyste"
français ou "Trafalgar" britannique) pour assurer ce contrôle.
Projet qui fut sans lendemains.
Un nouvel
incident est survenu fin 2005, alors qu'on a prétendu que des sous-marins
nucléaires des États-Unis avaient franchi le passage sans l'accord du Canada.
Ceci est à nouveau ressenti comme un outrage par le Canada. Ces allégations de
franchissement ont été renforcées après la publication par la marine américaine
de photos du sous-marin USS Charlotte faisant
surface au pôle Nord, ce qui indique que ce
sous-marin a probablement emprunté le passage du Nord-Ouest.
Dans sa
première conférence de presse après l'élection fédérale de 2006 le premier
ministre canadien Stephen Harper a dénoncé une affirmation
antérieure de l'ambassadeur américain selon laquelle les eaux arctiques
seraient internationales. M. Harper a souligné l'intention du gouvernement
canadien de renforcer sa souveraineté sur le passage.
Le 9 avril 2006, le Canada a déclaré que l'armée canadienne
considèrerait désormais le Passage du Nord-Ouest comme faisant partie des eaux
intérieures canadiennes2. Le 10 août 2007, Stephen Harper3 a annoncé la création d'un port en eaux profondes
à Nanisivik au nord de l'île de Baffin, pour des besoins de
ravitaillement comme d'amarrage, ainsi qu'une présence militaire renforcée. Il
s'agit de réaffirmer la légitimité du Canada sur l'Arctique.
Le pétrollier Manhattan était un pétrolier américain, connu pour avoir navigué dans le passage du Nord-Ouest en 1969 après avoir été converti en pétrolier brise-glace. Il relançait ainsi durablement le litige maritime qui opposait les États-Unis au Canada concernant ce passage. Les uns considèrent, qu’il s’agit d’une voie internationale libre à toute circulation tandis que les seconds affirment qu’il s’agit d’un passage maritime intérieur soumis à leur juridiction. Déjà, en 1954, les navires militaires américains Storis, Bramble et Spar avaient emprunté le passage du Nord-Ouest sans en référer à Ottawa.
Une Proue caractéristique du Manhattan
Lancement:en 1962 échoué en: 1987 et démolis
Longeur: 306 m.
Maitre beau:largeur 40,2 m.
Tirant d’eau: 15,8 m.
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